Interview : Lola Cès et Jean-Michel Vaubien, à l'affiche de "D.I.S.C.O." aux Folies Bergère

Temps de lecture approx. 21 min.

C’est dans une ambiance chaleureuse et très bon enfant que nous ont gentiment accueillis, il y a deux semaines dans leurs loges, Lola Cès et Jean-Michel Vaubien, respectivement Lucie et Loulou au sein de la troupe de D.I.S.C.O à l’affiche aux Folies Bergère jusqu’au 29 décembre prochain. L’occasion de revenir avec eux sur le succès de ce spectacle à paillette mais aussi sur leurs carrières respectives et le spectacle musical en général.

MusicalAvenue : Comment se passe ce petit séjour aux Folies Bergère ?

Lola Cès : Ça se passe bien, très bien. Les gens sont debout tous les soirs. On a droit à des standing ovations en plein milieu du show.
Jean-Michel Vaubien : Et même après. Les gens ne veulent pas partir, c’est vraiment impressionnant. On dit que le public parisien est blasé car il a tous les spectacles à sa portée, et là pourtant tout le monde est debout. Les gens viennent même carrément déguisés.
L.C : Les gens viennent pour faire la fête en fait.
JM.V : Avec des perruques ! On aurait pu croire que c’était uniquement pour la première, mais non. 

Vous rencontrez des fans à la sortie, qui vous suivent depuis D.I.S.C.O ou depuis le début de votre carrière ?

L.C & JM.V : Oui. Les deux. 
L.C : Il y a notamment ceux qui nous suivent respectivement et les gens qui ont juste passé un bon moment pour D.I.S.C.O et qui ont envie de le dire.
JM.V : Et qui veulent immortaliser l’instant en prenant des photos.
L.C : Ou nous donner un petit mot doux.
JM.V : Que ce soit d’ailleurs avec les rôles qui sont très devant ou les rôles qui sont un peu plus derrière et ça fait énormément plaisir. Tout le monde est mis en valeur.

Parle-nous, Jean-Michel, justement de ton personnage au sein de D.I.S.C.O.

JM.V : Je fais partie d’un petit trio avec Melina Mariale et Sofia Mountassir. Melina qui est déjà une grande habituée des comédies musicales et Sofia, qui fait ses débuts dans la comédie musicale mais qui est une chanteuse émérite ayant travaillé avec M.Pokora, Corneille, etc… Ça fait du bien de faire partie de la section rythmique chantée si je puis m’exprimer ainsi, c’est vraiment un bonheur. J’ai toujours eu un peu de mal à Paris à me faire considérer comme un vrai chanteur. Les gens ont commencé à me voir dans Fame (2010 au Trianon) et ne comprenaient pas forcément bien ce qui se passait : « Le gars est danseur mais il chante », après dans Avenue Q (2012 au Théâtre Bobino) : « Ah ouais mais c’est le danseur qui chante ». Donc tu es toujours là sans cesse à prouver ce que tu sais faire, et là on ne me le dit plus. Dans D.I.S.C.O finalement, on est assez mis en valeur, j’ai quand même la bonne place du coup : je suis toujours au milieu de deux belles filles.
L.C : Avec Fanny (Fourquet ndlr) et Flo (Malley ndlr) on se disait que finalement, ce sont eux les vrais chanteurs. On dit souvent dans le spectacle que chanter le disco, « c’est un vrai métier », ce sont eux les dignes représentants du métier, ce sont eux qui font les numéros du Disco Club, et ça en jette. Mon rôle fait que je ne participe pas tout le temps dans les vrais numéros du Disco Club. Donc pendant les répétitions, j’étais dans la salle et je les trouvais génial. Ça chante, ça danse, ça joue la comédie… C’est grâce à eux et aux danseurs que les numéros de cabaret deviennent d’un coup très brillants. Quand ils sont là, il y a d’un coup un focus qui se fait sur ce groupe et en même temps sur les individualités différentes qui le compose, c’est ce qui me plaisait quand je regardais depuis les coulisses.
JM.V : T’es payé pour mater le show toi en fait ? (rires)
L.C : Oh non derrière c’est la course atomique, quand je suis pas sur scène, je cours, je cours…
JM.V : Ah oui, on ne s’arrête pas une seconde derrière.
L.C : Il y a un autre show en coulisse.
JM.V : Je pensais avoir le temps de monter dans ma loge, etc.., et bien non oh là jamais, quand tu sors c’est parce que tu te changes et que tu vas revenir sur scène, ou que tu fais un chœur ou autre chose. C’est hyper physique. Mine de rien on s’amuse bien et on prend énormément de plaisir. Moi dans mon petit trio je suis ravi, je leur dis merci. A Vincent Heden notamment.

Comment ça ?

JM.V : Je n’avais pas envoyé ma candidature à l’audition, je l’avais loupée sur internet. Je m’étais dit que de toute façon c’était trop tard, mais Stéphane Laporte (co-auteur du livret de D.I.S.C.O ndlr) m’a dit que je devrais tout de même peut-être envoyer un mail à tel personne, le mail n’est jamais arrivé. C’est-à-dire que quand t’es accrochée à la poisse, t’es vraiment accroché ! Et un jour, l’équipe de Salut Les Copains (2012 aux Folies Bergères) font une promo chez Patrick Sébastien dans "Les Années Bonheur". Je dansais dans cette émission, je les croise et Vincent Heden me dit « Je te verrais bien dans le trio, toi », et bim, j’arrive, je fais l’audition et il me dit « Ben voilà, j’avais raison ». C’est un peu ça Vincent Heden, il sait tout faire ce garçon, il est magique. Hier, on était en studio pour l’enregistrement de l’album du spectacle. Le gars, il est là il t’écoute, il sait quand c’est bon ou pas bon ce que tu fais.

Donc ça y est, vous avez enregistré l’album du spectacle ?

L.C & JM.V : On est en plein dedans là.
L.C : Normalement on finit notre partie dans une semaine, peut-être qu’il sera disponible dans un mois.
JM.V : L’album sera présent prochainement en vente à l’entrée du spectacle, ça c’est sûr, ensuite on ne sait pas trop.
L.C : On a attendu la première parce que l’intérêt était d’enregistrer un disque qui était fidèle à ce qu’on chante dans le spectacle. Comme pendant les répétitions, on se cherche, il nous fallait attendre d’être sûr que les chansons soient bouclées et qu’on se dise : c’est ça la version qu’on veut dans le show. Comme ça les gens qui achètent le cd retrouvent ce qu’ils ont vu sur scène, ce ne sera une autre version d
’il y a six mois…
JM.V : Moi j’ai quatre versions de Notre Dame de Paris, avant, après, pendant, après-après, version symphonie etc.. (rires)

Et toi, Lola, comment es-tu arrivée sur le spectacle ?

L.C : J’avais entendu parler des auditions de D.I.S.C.O depuis un petit moment car j’étais assez proche de la troupe de Salut Les Copains, ma meilleure copine en faisait partie. La particularité de ce spectacle, comme pour Salut Les Copains, c’est d’écrire une première partie du livret avant que la distribution soit choisie et la deuxième partie quand le cast est au complet pour vraiment faire sonner l’histoire autour des gens qui ont été choisis et de coller au mieux à ce qu’ils dégagent, à leur savoir-faire, à leur particularité, etc.. J’avais entendu dire que mon nom avait été évoqué pour le rôle de Lucie dans la première partie de travail. Après comme tout le monde, une petite audition, et pas qu’une d’ailleurs, et 3 auditions plus tard, on était plus que trois. Et un jour, Stéphane Jarny (le metteur en scène de D.I.S.C.O ndlr) m’appelle et me dit « Voilà, je t’ai choisi pour le rôle de Lucie et j’aimerais bien que tu nous choisisses aussi ».
JM.V : C’est bien mignon.
L.C : C’est exactement ce qu’il m’a dit (elle rougit) et bien je l’ai choisi aussi !
JM.V : Ouais, en gros tu t’es sentie forcée comme il avait été gentil !
L.C : (rires) Non, ça faisait longtemps que je voulais travailler avec Stéphane et ça faisait longtemps qu’il voulait travailler avec moi. C’est assez drôle parce que dans d’autres spectacles qu’il a monté, il m’a même fait essayé sur des rôles qui n’étaient vraiment pas fait pour moi, par exemple l’épouvantail dans Dothy et le Magicien d’Oz (2009 au Grand Rex)! Oui, on avait déjà bien l’envie de travailler ensemble, aussi je retrouve Agnès Boury (co-auteur du livret de D.I.S.C.O ndlr) avec qui j’avais déjà travaillé sur Cendrillon (2009, Théâtre Mogador), voilà, c’est la famille, on se sent bien.

Justement, beaucoup de la troupe se connaissaient déjà de Salut Les Copains, comment s’est passée l’intégration ?

L.C : Je n’ai même pas la sensation qu’on soit des pièces rapportées à une équipe qui existait déjà.
JM.V : Déjà on est plus qu’eux ! (rires) Non mais c’est vrai, l’inverse aurait été compliqué, ça m’est arrivé sur d’autre spectacles. Alors que là non, on a vraiment été accueilli les bras ouverts.
L.C : Il y avait vraiment une volonté de faire un beau spectacle pour tout le monde. C’est ce qui nous a rassemblé dès le départ et fait qu’encore aujourd’hui ça se passe super bien entre nous. On a juste envie que le spectacle soit super, on est tous d’accord donc c’est pas difficile de s’entendre !

Savez-vous s’il y aura une prolongation ?

L.C : On finit Paris, ensuite on part en tournée de février à mai. Ensuite effectivement, il y a des rumeurs de retour parisien, les ventes se passent très bien pour l’instant donc a priori ce serait possible.
JM.V : C’est à peu près la recette, mais encore faut-il que le spectacle le mérite aux yeux des gens.
L.C : On ne peut donc pas confirmer mais les ventes se passent très bien, on a de bons retours, les gens sont debout dans la salle.

Vous vous attendiez à ce succès dès le départ ?

L.C : Moi j’avais peur au tout début, oulala comme ça va être reçu le fait qu’on arrive avec un concept pas très éloigné de Salut Les Copains et en fait après avoir reçu le livret , mes premières craintes sont tombées parce que je me suis dit qu’en fait c’était très différent. Ce n’est pas du tout la même histoire, ni la même façon de la concevoir, c’est-à-dire qu’ici, on est dans un double propos permanent, on est à l’intérieur d’une histoire et en même temps, on est en représentation pour une autre partie de l’histoire, celle du Disco Club.
JM.V : D’ailleurs ça c’est pas facile parce qu’après on ne sait plus quand regarder le public, alors moi il y a des moments je suis un peu perdu (rires). Non moi je n’avais pas peur du tout, je sais que les gens ont besoin de faire la fête comme quand a été inventé le disco, c’était la crise pétrolière et aujourd’hui on se retrouve dans une nouvelle crise économique, on a dû mal à sortir et à boucler les fins de mois, et qu’est-ce qui nous reste ? L’éphémère, l’amusement… Mais ces chansons… de toutes les fêtes que je fais, il n’y a pas une seule soirée où on ne passe pas un de ces titres ! Le pari est tenu, les gens en ont marre de voir des gens qui meurent dans des spectacles ! (rires)
L.C : Après on avait d’autres appréhensions. Par exemple, le moment où on fait lever tout le monde pour la leçon de disco. Pendant toute les répétitions, je me disais « Et si les gens ne se lèvent pas ? Qu’est-ce qui va se passer ? ». C’est horrible, toi t’es en répétition, à fond, dans un spectacle qui est hyper joyeux donc forcément il y a une super ambiance, et puis il y a un truc hyper logique, on se dit que tout le monde va se lever. Et puis d’un coup, il y a une prise de conscience deux jours avant la première « Et si les gens se lèvent pas ? ». Et bien à la première ça s’est levé donc je me suis dit « Génial », et puis le soir en rentrant « Et si ça c’était levé parce que c’était le soir de la première ? ». Et tu reviens le lendemain et tu te dis « Pourvu que » et puis ça se lève alors t’es content et puis tu te dis que c’est peut-être un coup de chance ou un malentendu ! Mais là c’est bon, on a fait plus d’une dizaine de show, ça s’est levé à chaque fois, c’est que ça marche ! (rires)

Appréhendiez-vous le fait de chanter en anglais ?

L.C : J’ai pris des cours de coaching en anglais. J’ai fait cette demande-là auprès de la production qui a été gentiment donner son accord. J’ai l’habitude de chanter en français, même mes propres chansons sont en français, donc bien que j’adore l’anglais, j’avais peur d’avoir des erreurs d’accent. Après avoir bien travaillé avec Angie, notre coach, ça allait mieux. C’est super de chanter à la fois en français et en anglais.
JM.V : Moi non pas particulièrement.
L.C : En fait moi je suis la peureuse de la tro
upe quoi ! (rires)

Et les transitions justement entre le texte français et les chansons en anglais, aviez-vous peur que cela gêne le public ?

L.C : La plupart des chansons qui sont en anglais sont des chansons qui ne font pas particulièrement avancer l’histoire. Ce sont soit des numéros du Disco Club donc plutôt paillettes, et les quelques fois où elles ponctuent l’histoire, ou viennent agrémenter un état comme quand Flo (Malley ndlr) chante Many Rivers to cross, on a compris, même si on parle pas anglais, l’humeur de la chanson est là. Je suis la première à défendre les spectacles qui reprennent des chansons traduites en français mais là c’est inclus que les chansons ne peuvent qu’être qu’en anglais.

Avez-vous peur d’être catalogué "artiste de spectacle musical" ?

JM.V : Non pour moi cette carrière est logique. Je vogue entre les spectacles évènementiels chantés et dansés et la comédie musicale. Ensuite la comédie t’amène vers autre chose, des tournages, des doublages… J’essaie de me diversifier et non pas de me disperser, c’est ce que je répète aux gens. Tant que je me mets à fond dans tout ce que je fais, ça passe.
L.C : Je fais également plein de chose alors je me sens pas étiquetée. La comédie musicale, je me suis retrouvée là-dedans mais vraiment au hasard. Je me suis pas levée à 5 ans en me disant que je voulais chanter dans des comédies musicales mais quand tu aimes chanter et jouer la comédie, forcément ça colle.

Vous allez voir beaucoup de spectacles musicaux ?

L.C : Le problème, c’est que quand tu commences à rentrer dans la boucle après c’est compliqué ! (rires). Hier soir, j’ai vu La Belle et la Bête (actuellement au théâtre Mogador), la semaine prochaine, je vais voir Spamalot (actuellement au théâtre Bobino), parce qu’en plus après faut aller voir les copains ! (rires)
JM.V : C’est de la nourriture artistique surtout. Qui peut parler de comédie musical en en ayant vu une seule, et encore probablement un spectacle musical ? Et non, il y a des spectacles musicaux, il y a des comédies musicales, ancestrales, anglo-saxonnes, françaises…
L.C : J’essaye d’aller souvent à Londres.
JM.V : Oui et quand on y va, on fait une série de trois ou quatre !
L.C : On met de côté des sous d’abord ! (rires)

Que pensez-vous du spectacle musical en France en comparaison ?

JM.V : Cela ne se compare pas. Les anglo-saxons ont un style qui leur appartient. Quand on va voir un spectacle là-bas, on sait très bien qu’ils n’ont pas le même budget, que le public n’est friands des mêmes choses, et qu’un spectacle peut durer 10, 15, 25 ans. On l’a vu avec Les Misérables. Ici, on sait que l’on fait des spectacles un peu plus éphémères.
L.C : J’étais sur Sister Act (2012 au théâtre Mogador) l’année dernière, qui est, pour le coup, un vrai spectacle de Broadway, donc je peux vraiment en parler. J’ai demandé à la représentante de l’équipe créative originale de Sister Act, ce qu’elle pensait des artistes français parce qu’il y a cette légende qui dit qu’on a pas de savoir-faire ici. Elle m’a répondu c’était pas du tout la même façon de travailler. Les Français sont plus lents, plus dispersés, les Anglais, eux, assimilent très vite et sont plus sérieux. En revanche, elle est venue au début, au milieu et à la fin de l’exploitation du spectacle, et a constaté que les Français avaient une fraîcheur constante au fur et à mesure des spectacle qui restent là Elle nous disait « Vous n’êtes pas blasés, vous êtes heureux d’être là, vous êtes très sincères » et qu’elle était très heureuse de la production de Sister Act en France.

Vous imaginez D.I.S.C.O s’expatrier ?

L.C & JM.V : Oui carrément.
L.C : Il faudrait peut-être changer les musiques qui sont en français, et les adapter au pays accueillant mais à part ça, c’est universel.
JM.V : Tu te vois chanter en suédois ou en allemand toi ? (rires). Pour en revenir au fait que peut-être en France on est moins bons, honnêtement, je ne pense pas parce qu’on a eu des spectacles qui ont été très bons ici. Après s’ils ne durent pas, c’est autre chose, ça vient d’ailleurs : l’argent, le public se lasse…
L.C : Ou il n’est pas encore rodé à ça, ça ne fait pas trop longtemps qu’il y a des spectacles musicaux en France. Je trouve que la patte française est en train de s’ajouter à la patte anglo-saxonne et du coup, cela donne des spectacles qui ne sont pas comme à Broadway mais pas comme au début en France. Une expérience hybride qui va probablement devenir la patte française.
JM.V : Un peu de métissage en gros. On s’inspire, tout le monde s’inspire. Pendant Avenue Q, il y a un mec de l’équipe créative originale, qui est venu voir le show et qui a dit « Putain, c’est mieux que chez nous ! ». Ça fait hyper plaisir. On part d’une base et on rajoute notre patte avec des années d’expérience en voyant ce qui a marché et ce qui n’a pas marché.
L.C : On tient le bon bout là. Et il y a de plus en plus d’artistes qui ont envie de venir ou revenir à la comédie musicale. Des gens de la musique, du théâtre, du cinéma…
JM.V : Au début, ils nous regardait bizarrement. Maintenant ils voient qu’on kiffe et ils veulent tous venir !

Dernière question, l’année dernière, c’étaient les années yéyé, cette année, le disco, si vous aviez une idée pour le prochain hommage musical ?

L.C : Ah ah, mais peut-être qu’on sait déjà pour le prochain ! En ce qui me concerne, on pourrait faire un truc un peu genre top 50, un florilège. Je ne sais pas s’ils vont continuer vraiment dans cette formule.
JM.V : Les gens nous disent « 60, 70, pourquoi les années 80 ! » . Parce qu’là bien évidemment on effleure la funk, mais on parle pas réellement. Ça serait trop facile mais forcément ça semble logique.
L.C : En tout cas, j’ai hyper confiance en Stéphane Jarny et Jérôme Langlet à la production, pour faire le meilleur choix parce que quand je suis allée voir Salut Les Copains, je n’ai pas été déçue et depuis que je suis sur scène pour D.I.S.C.O, je suis pas déçue non plus !
JM.V : Pareil, j’étais débout, j’ai dansé j’ai twisté pour Salut Les Copains, là j’ai nul autre choix que de danser le disco ! Mais me
s filles étaient dans la salle, elles étaient à fond, ça touche tout le monde. Nos enfants ont toujours entendu les chansons disco ne serait-ce qu’en jingle à la télévision.
L.C : C’est ce que je n’arrête pas dire quand on me dit que le disco ce n’est pas vraiment ma génération. Pour moi le disco, c’est partout tout le temps, 1998, la coupe du monde, Gloria Gaynor, "I will survive quoi" ! .

Retrouvez le tout premier clip officiel extrait du spectacle : "Gigi in Paradisco"

Crédit photo : Lionel Gasperini


D.I.S.C.O., Le Spectacle Musical d’Agnès Boury et Stéphane Laporte

Une co-production Europe 1 et Lagardère Unlimited Live Entertainment

Aux Folies Bergère depuis le 10 octobre 2013
32 rue Richer
75009 Paris

En tournée dans toute la France en 2014
www.disco-lespectacle.fr
De 29 à 90 euros

Assistante à la mise en scène : Patricia Delon ; Chorégraphie : Emilie Capel et Mehdi Kerkouche ; Costumes : Vanessa Coquet et Cécilia Sebaoun ; Décors : Stéphanie Jarre ; Direction musicale : Jean-Marc Vicariot ; Arrangements vocaux : Vincent Heden ;  Arrangement musicaux : David Berland ; Mise en scène : Stéphane Jarny ; Co-auteurs du livret : Agnès Boury et Stéphane Laporte ; Direction : Jean-Marc Dumontet

Avec : Lola Cès (Lucie), Vincent Heden (Estelle), Flo Malley (François), Fanny Fourquez (Candy), Jacques Vidal (Jean), Sofia Mountassir (Coco), Jean-Michel Vaubien (Loulou), Melina Mariale (Darling)

Margot Capespine

Margot Capespine

Etudiante en cinéma, c'est ce dernier qui m'a mené à la comédie musicale en visionnant les perles de l'âge d'or d'Hollywood. Le virus s'est développé avec une passion pour la version spectacle vivant de ce genre, jusqu'à envahir ma vie professionnelle puisque je produis les spectacles et parades d'un célèbre parc d'attractions dans l'est parisien. J'ai rejoint Musical Avenue et sa merveilleuse équipe en 2013 par envie de développer la légitimité et la popularisation de ce genre qui mérite d'être incontournable à Paris.
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