Critique : "Priscilla, folle du désert" au Casino de Paris

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Priscilla, folle du désert est à l’affiche du Casino de Paris jusqu’au 6 mai 2017 avant une tournée en province. L’occasion de découvrir, ou redécouvrir, ce musical à succès.

Retrouver un film et un show devenus cultes

Le film australien, Priscilla, folle du désert, sorti en 1994, devient rapidement à travers le monde un film culte, notamment dans la communauté gay. Les thèmes sont abordés sous la forme d’un voyage initiatique tardif à la fois drôle et nostalgique de trois amis dans lesquels chaque homosexuel retrouve un peu de soi : le personnage transsexuel introverti dépressif et touchant de Bernadette, l’ancien hétérosexuel qui s’est marié et a eu un enfant car il n’acceptait pas bien son homosexualité (qu’il exprimait dans son personnage de Drag Queen Mitsy), et le jeune gay totalement assumé et excentrique qui passe sa vie entre la salle de sport et les boîtes.  Au cours de ce voyage, les trois amis sont confrontés à des épreuves ci et là difficiles ou émouvantes, le tout baigné dans les musiques purement ancrées dans la tradition gay depuis Thelma Houston jusqu’à Cindy Lauper en passant par Gloria Gaynor.

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La comédie musicale est créée à Sydney en 2006 et arrive dans le West End  en 2009 après quelques changements dans les choix de chansons, puis à Broadway en 2011.

Dans sa version scénique, le spectacle s’enrichit de chansons supplémentaires par rapport au film, tout en gardant certaines parties émouvantes voire nostalgiques, rendant d’ailleurs le tout plus fluide que dans le film qui comporte certaines longueurs.

Le Casino de Paris nous propose, avec de grands moyens, une nouvelle version légèrement revisitée de Priscilla. La production n’a pas lésiné sur les moyens et on retrouve, comme à New York et comme à Londres, le bus baptisé Priscilla, qui emmène nos trois protagonistes dans leur voyage. Pour notre plus grand plaisir, Priscilla est une petite merveille technologique équipée en effets visuels multiples, et qui bouge dans tous les sens, pour devenir une véritable personnage à part entière dans le spectacle. Même si l’on note l’absence de l’escarpin géant qui était présent sur le toit du bus dans les versions anglophones, on ne boude pas notre plaisir dans la scène de « Follie, delirio » de la Traviata. Par ailleurs, on doit noter que les effets vidéos en fond de scène sont particulièrement réussis.

Sur scène, on assiste à une véritable avalanche de costumes, paillettes, maquillage et perruques, conforme à ce que l’on pouvait attendre et digne d’une production venant de Broadway.

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Nos trois acolytes sont inégalement interprétés. On salue l’incroyable performance de David Alexis (Oliver Twist – Le Musical ; Le Bal des vampires) qui incarne une Bernadette parfaitement juste, à la fois dans le cynisme du personnage, et dans le chant. Laurent Ban (Mozart – l’Opéra Rock en Corée ; Aladin, faîtes un voeu ) fait également un excellent Dick parfaitement calé vocalement et en interprétation. Jimmy Bourcereau (Flashdance) qui a le physique musclé attendu pour jouer Brad, est relativement loin de son personnage à qui il donne une excentricité qui sonne parfois faux, et surtout qui n’a pas le niveau émotionnel attendu, un petit bémol qui vient entacher l’harmonie entre les trois personnages.

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S’attaquer au mythe de Priscilla : à la fois une garantie et un risque.

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Une garantie car on retrouve certains ingrédients que le public vient chercher : des scènes cultes comme l’arrivée dans le bar au fin fond de l’Australie et la confrontation avec la population locale, le moment où Brad décide de repeindre le bus en rose, les danses des Girls devant les touristes dans le désert ou devant les cow-boys dans le bar, la fameuse scène des balles de ping-pong que Alice Lyn, incarnant la femme de Bob réalise à la perfection. On se délecte des répliques de Bernadette qui sonnent toujours justes grâce à David Alexis.

Le spectacle permet au public de retrouver tous ces éléments mais on regrette qu’ils soient parfois gâchés par des erreurs de mise en scène. On aimerait notamment pouvoir profiter de plus d’émotion dans la première rencontre entre Dick et son fils, ou dans la rencontre entre Bernie et Bob, mais l’on constate que malheureusement l’enchaînement des scènes à un rythme effréné ne permet pas l’installation des émotions.

Dans la plupart des numéros dansés, on regrette aussi grandement le choix des orchestrations où les arrangements pour cuivres et guitares des versions anglophones ont laissé place à des versions beaucoup trop électroniques, voire techno, des tubes disco, qui ne sont pas du tout en accord avec le thème. Même si on déplore l’absence d’un orchestre live, on ne peut se résoudre à penser qu’il faut la compenser par des orchestrations dignes des plus mauvais DJ des années 90, et d’un volume sonore tellement extrême que l’on entend une personne sur deux s’en plaindre à la sortie. Le choix d’intégrer un medley des chansons de Kylie Minogue dans le premier acte et un medley de Madonna dans le second acte alourdit cette impression de mauvais concert. Mais le paroxysme du mauvais goût musical arrive dans la scène du club du deuxième acte où pour permettre un défilé de costumes, les tubes discos sont remixés en mode avance rapide pendant quelques minutes qui nous ont paru une éternité. 

Il faut également noter que dans la version scénique anglophone, beaucoup de dialogues avaient lieu à l’intérieur des chansons, ce qui augmentait la théâtralité du spectacle. Ici, probablement du fait de l’absence d’un orchestre, il n’y a aucune partie parlée dans les numéraux musicaux, ce qui est très dommageable pour la fluidité du spectacle, quand il s’agit de comédie musicale. 

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Ces choix musicaux risquent de décevoir les fans du spectacle tel qu’il était dans sa version anglophone. Cependant, les connaisseurs ne bouderont pas leur plaisir en entendant les répliques de David Alexis et Laurent Ban, etpourront y emmener leurs amis qui, s’ils n’ont pas vu les versions antérieures, passeront à coup sûr une très bonne soirée dans le monde du disco remixé. Enfin, les moyens techniques et les costumes ne laisseront pas une seule personne sur sa faim.

Le Casino de Paris nous offre donc un beau spectacle « Feel-good » avec des moyens à la hauteur de cette ambition, pour véhiculer un message de tolérance et de joie de vivre. 

Crédits Photo : Pascal Ito.


"Priscilla – Folle du Désert"Priscilla, folle du désert – La comédie musicale, de Stephan Elliott et Alan Scott
Jusqu’au 6 mai 2017
Au Casino de Paris
16 rue de Clichy – 75009 Paris

Puis en tournée : Amiens (20, 21 octobre), Epernay (27, 28 octobre), Nantes (3, 4 novembre), Marseille (10,11 novembre), Lyon (17, 18 novembre), Montpellier (24, 25 novembre), Toulouse (1, 2 décembre), Genève (8, 9 décembre), Strasbourg (15, 16 décembre), Nancy (20 décembre), Amnéville (22 décembre), Saint-Etienne (26, 27 février), Brest (2, 3 février), Orléans (9, 10 février), Caen (16, 17 février), Rennes (23, 24 février), Lille (9, 10 mars), Rouen ( 16, 17 mars), Dijon (23, 24 mars), Clermont-Ferrand (30, 31 mars), Nice (6, 7 avril), Bruxelles (13, 14 avril)
Mise en scène : Philippe Hersen ; Chorégraphie : Jaclyn Spencer
Avec : David Alexis, Laurent Ban, Jimmy Bourcereau, Amalya Delepierre, Kania Allard, Ana Ka, Sofia Mountassir, Stacey King, Fabrice de la Villehervé, Corrine Puget, Alice Lyn.
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