Rencontre : Emmanuelle N'Zuzi, lauréate du Trophée de la Comédie Musicale du "Second Rôle Féminin" 2018

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Le 18 juin dernier, Emmanuelle N’Zuzi a été récompensée du Trophée du Meilleure Second Rôle Féminin pour son interprétation du rôle de Rizzo dans Grease. Musical Avenue est allé à sa rencontre, quelques jours avant son départ pour l’Angleterre. 

Les Trophées de la Comédies Musicales : Second Rôle Féminin

Musical Avenue : Où étais tu quand tu as appris ta nomination aux Trophées de la Comédie Musicale ?

Emmanuelle N’Zuzi : Je crois que je m’en souviens pas (rires). On me l’a envoyé car j’avais pas du tout ça en tête car c’est quand même assez récent comme cérémonie donc c’est pas vraiment quelque chose auquel je pensais. Mais je me souviens que j’étais hyper contente et reconnaissante. Je me souviens de la sensation mais pas du tout où j’étais. J’ai été hyper touchée, et aussi de voir à côté de qui j’étais nommée, tout ça… C’était une super nouvelle, je l’ai tout de suite posté pour que ma famille puisse le voir.

Quelle a été ta première pensée quand tu as gagné ?

E.N. “Je fais quoi?” (rires). Je me souviens d’avoir entendu mon nom, je me suis levée, il y avait Fanny Delaigue à côté de moi et je lui ai demandé ce que je devais faire. La catégorie des seconds rôles est arrivée très vite en fait. Il y a eu une première catégorie et puis c’était déjà à nous. Je pensais qu’on allait commencer par les garçons, j’ai pas eu le temps de m’y faire et ils ont tout de suite annoncé la catégorie. J’ai entendu mon nom dans les nommées, et ensuite j’ai entendu mon prénom, avec les lumières qui s’allument, la musique… Je me suis levée, je savais pas quoi faire, et en plus tous les regards sont braqués sur toi donc c’est hyper intimidant. Tu n’as pas le temps. Je lui ai dit “je fais quoi?”, puis j’y suis allée. Déjà je pensais à ne pas tomber. Et ensuite j’étais un peu ailleurs. Tout ça, ça c’est passé hyper vite.

En fait on prend conscience de l’importance de la cérémonie que quand on y est. Vu que c’est récent on sait pas de quelle envergure c’est. On se documente un peu pour savoir qui sont les votants, mais on connait pas. Donc déjà quand je suis arrivée dans cette magnifique cérémonie je me suis dit “ah oui, d’accord! C’est ça le niveau!”. Donc j’étais d’autant plus intimidée, j’étais hyper nerveuse, et heureuse et… J’étais très émue en fait. C’était un peu une sorte de conclusion de mes années d’études, de Mogador, passer d’un rôle d’ensemble à un des premiers rôles… Et en plus j’étais touchée d’être assise au même titre que des gens que j’admire comme Delphine Grandsart, Alexandre Faitrouni ou Fabian Richard. Il y a plein de noms que j’avais en tête, des gens que j’avais vus sur scène quand je suis arrivée sur Paris et que j’étais pépétte. C’est se dire “Ok, je fais partie de cet univers là”. Puis voir les élèves, ça m’a vachement touchée, j’ai trouvé qu’ils ont fait un super boulot. Du coup c’était comme une sorte de réunion familiale. On est content de ce que l’on représente et on le célèbre tous ensemble. Ça n’arrive pas souvent. Les rares fois où on est beaucoup à se retrouver c’est dans les grosses auditions. Là j’avais hâte de retrouver plein de potes, des personnes qui étaient nommées avec qui j’ai commencé dans des spectacles pour enfants. C’était vraiment très émouvant de voir les générations d’écoles comme on a chacun pu l’être, qui nous vendent quelque chose d’artistique et beau et de voir en même temps des gens que tu admires comme David Alexis et Prisca Demarez. C’était vraiment très beau comme cérémonie.

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Où as tu mis ton trophée ?

E.N. J’ai déménagé, donc je m’étais dis que je le mettrai en Normandie dans ma famille, mais en fait je l’ai emmené avec moi. Donc il est dans mon nouveau chez moi provisoire. Je vais le laisser là pendant que je vais faire mes contrats, mais je l’ai avec moi. C’est pas de l’égo, ni rien, déjà c’est un bel objet, puis c’est le souvenir d’une belle soirée et d’une belle année.

Ton parcours

Qui es tu ?

E.N. Je viens de Normandie, du Havre. J’ai commencé la danse dans une association qui s’appelle le Groupe de Danse Louis Blanc. Et j’ai toujours dansé depuis. Je me rappelle de mes premières sensations de scène et je pense que je me suis dit très vite que c’était ça ce que je voulais faire tout le temps. Le spectacle de fin d’année c’était vraiment le truc que j’attendais. J’étais hyper triste quand ça se terminait en juin, puis j’attendais qu’une chose, c’était de recommencer les cours à la rentrée en septembre, puis de préparer le spectacle. Ensuite j’ai fait le conservatoire pendant deux ans en classique. J’ai aussi fait un an d’arts plastiques au lycée, une section internationale britannique, parce qu’il fallait que j’ai un programme très chargé. Et puis surtout beaucoup, beaucoup de danse tout le temps. Donc après mon année aux Beaux Arts, je suis partie directement à Paris pour l’école Choreia où j’ai fait un an de formation car j’ai été acceptée en deuxième année. En même temps j’ai commencé à passer mes U.V. pour le diplôme d’état. Mon but à l’époque c’était d’être prof de danse parce que je ne pensais pas que je pourrais vraiment faire de la scène. Les comédies musicales, tout ça pour moi c’était un rêve et pas encore un objectif. Après je me suis jamais arrêtée de rêver et je me suis toujours donnée les moyens de faire.

Pourquoi la comédie musicale ?

E.N. Parce qu’elle allie tous les arts. J’ai toujours été intéressée par l’art total. Même en arts plastiques, j’avais envie de créer des espaces qui soient multimédias, mêlant le son, le visuel… Je pense que je m’y retrouve vraiment sur un spectacle où je chante, je danse et je joue. Où j’utilise tout ce que je peux utiliser comme ça j’ai pas de frustrations. Puis ça m’a toujours plu, je chante depuis que je suis petite, j’adore interpréter des rôles. J’aime être quelqu’un d’autre en fait. Ça me plait de me glisser dans la peau de quelqu’un, que ce soit pour un rôle d’ensemble ou un premier rôle, j’adore composer. Je trouve que c’est vraiment une chance qu’on a en tant qu’artiste d’emprunter l’identité de quelqu’un qu’on créer. C’est comme ça que je me sens un peu une gosse, mettre un costume et jouer à être quelqu’un d’autre, ça ça me plaît. Puis j’ai été sur scène tôt. Quand j’étais au lycée, j’avais une professeure de danse qui nous faisait faire beaucoup de petits spectacles, de cabarets, etc. Après à Choreia le but était aussi de passer des auditions en parallèle du Diplôme d’État et j’ai été prise rapidement dans des spectacles pour enfants, dans des compagnies… On commence par des trucs pas payés, ou peu, mais ça me donnait tellement plaisir et c’est venu très vite donc je me suis vraiment dit “ok, tu peux, donc fais le”.

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Quelles sont tes influences ?

E.N. Tina Turner. J’admire son chemin de vie, sa tenacité et puis surtout ce qu’elle renvoie sur scène de si généreux et entier. Pour moi ce qu’elle fait c’est un don complet, donc ça j’adore. Après j’ai un peu des mentors parmi mes professeurs, mais en fait je m’inspire ponctuellement des gens qui m’entourent, dans leur dynamique de vie, dans le sens où je vais chercher la compagnie des gens qui réalisent leur rêve et ça me passionne de croiser des gens qui ont des buts, ça peut être dans n’importe quel domaine, et qui n’ont que faire que de les atteindre. C’est plus des gens comme ça parmi mon entourage.

Quels ont été les moments marquants dans ta carrière ?

E.N. J’ai un contrat qui m’a énormément marqué, c’est Cats. C’est mon premier contrat à Mogador et à l’époque c’était mon but. Je me disais “j’y serai dans cinq ou dix ans, je vais le faire”. J’ai toujours eu plein de buts, que je coche dans mon petit carnet (rires), et ça c’était un premier gros gros but. Déjà par rapport au théâtre et à ce que ça m’évoquait comme prestige. Ensuite par rapport à l’oeuvre, son prestige aussi, et puis ça a été une découverte dingue. J’ai rencontré des gens que j’aurais jamais imaginé rencontrer sur ce contrat. Andrew Lloyd Webber, Gillian Lynne, qui sont pour moi des icônes. Et ça a vraiment été une année de challenge. Sur Cats tu découvres ta force, ton endurance, ton plaisir et surtout le dépassement de soi. C’est vraiment un spectacle qui est difficile et il y a une sorte de cohésion dans l’équipe qui se crée. Quand j’y repense maintenant et que je revois les vidéos, j’ai eu tellement de plaisir. C’est même au delà, c’est vraiment de l’exaltation que je ressentais en dansant ces chorégraphies et en chantant cette musique. En anglais on dit “Push through”, à chaque fois qu’il y a un pas et que la fatigue arrive, tu dois pousser, pousser, pousser, et ça crée une sorte de sentiment exaltant. J’ai vraiment beaucoup de bons souvenirs sur ce show.

Sinon j’en a eu plein d’autres, la première fois que j’ai voyagé pour un contrat, la fois où on m’a fêté mon anniversaire sur scène, ou la première fois que j’ai porté un micro casque. C’est con mais ça fait un truc, tu te dis un peu “ça y est je suis Cécilia Cara”. Des souvenirs marquants comme ça où je me suis dit “ça y est je commence à bosser”, ça fait quelque chose. Et puis évidement Grease qui a été une super année.

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Grease

Comment te sens tu quelques semaines après la dernière de Grease ?

E.N. Bien. Je regrette rien. J’ai une petite nostalgie mais pas triste parce que je suis hyper satisfaite de ce qu’on a fait tous ensemble. On a fait une super année. Quand tu connais le fonctionnement, que tu sais que ça va durer un an, tu t’y prépares, du coup je m’y suis préparée à l’avance parce que les fins c’est toujours très compliqué, des fois ça peut être hyper dur moralement, tu as un peu l’impression qu’il y a un truc qui s’éteint, qui fait un peu “shutdown”, comme si tu éteignais ton Mac Book. Il n’y a plus d’effervescence. En plus cette année on a eu une année forte en reconnaissance, déjà parce qu’on a été nommé dans plusieurs cérémonie, et puis il y a eu énormément de fans ce qui est moins l’usage à Mogador, donc il y a eu beaucoup de visibilité. Et là tout à coup, tout se ferme pour accueillir un nouveau show, vu que je m’étais préparée à ça, je me sens plutôt bien. Puis on a eu une si belle dernière. Je pense qu’elle arrive dans le top 3 des dates marquantes que j’ai vécu. Déjà le spectacle a duré bien une demi heure de plus, et ça faut le faire car on a pas rajouté de numéros, à part quelques parties. On avait un public qui était hyper avec nous, qui nous a fait un accueil tonitruant, qui riait aux éclats, qui attendait les blagues, qui était ému, ils attendaient énormément. En fait on a vraiment éclipsé la tristesse, même si il y en a eu, pour donner quelque chose qui allait faire plaisir une dernière fois. Tous ensemble, public, cast et technique on a fait un truc inoubliable. Donc je pense que quand tu termines là-dessus, tu ne peux pas vouloir que ça se prolonge car il y aura pas mieux. C’était tellement beau que du coup tu dis “ok, je peux partir et rendre mon personnage, mon aventure, mon lycée, l’histoire”, on avait l’impression qu’on pouvait vraiment fermer le livre. J’ai aucun regret, et personnellement, je pense qu’on a bien exploité ce qu’il y avait, par rapport à l’histoire et à nos personnages. Quand je regarde cette année je suis contente.

Et ce rôle de Rizzo ? Comment l’as tu abordé ?

Quand je faisais Cats avec Royal Carribean, ma “roomate” préparait les auditions pour Grease sur un autre paquebot. Elle m’a dit “toi, tu ferais une bonne Rizzo”. Ah bon? En plus c’était à une période où j’étais un peu plus réservée, sur moi. On se met à regarder ensemble et je commence à me dire “faut voir”. Puis Stage m’appelle, ils m’auditionnent pour le rôle de Rizzo. Je me dis “quelle histoire !”. Je suis pas une cheffe de bande, quelqu’un qui réunit forcément les gens, je suis plutôt une solitaire. J’avais un peu peur de ça, d’être au milieu de tous. Je pensais pas avoir les épaules, la carrure pour emmener ce monde là. Puis en fait pendant les auditions avec les directeurs de casting, le metteur en scène, on a des indications. Donc en suivant tout ça, en prennant confiance, j’ai commencé à trouver quelque chose. Au départ j’ai réussi à trouver ce truc de leadership en essayant de me distancier des autres, en essayant d’adopter quelque chose, que je trouvais aussi dans le personnage de Démeter, de secret. Je pense que je me suis surtout appuyée sur ça, sur le fait que quand tu es ado, tu as souvent l’impression que personne ne te comprend. Que tu vis des choses qui sont tes propres drames, que personne ne peut se mettre à ta place. J’ai d’abord trouver ça, le sarcasme est venu ensuite.

Véronique Bandelier, la metteuse en scène résidente, m’avait conseillée d’aller voir une pièce, que j’ai vu juste avant de commencer la création. C’est un seule en scène à partir d’une nouvelle d’Annier Ernaux qui s’appelle L’Événement, c’était à la Comédie Française. Ça traitait d’une jeune fille dans les années 50 qui voulait avorter. J’ai vraiment commencé à construire ça là dessus, sur le fait que c’est très très dur, dans les années 50, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, d’être une fille et d’avoir une sexualité. Donc oui, Rizzo quand elle arrive sur scène, c’est une badass, les filles se disent “j’ai envie d’être comme ça”, alors qu’à l’époque, ce qu’elle faisait c’était pas seulement subversif, ça méritait punition. Jamais tu te serais conduit comme ça. Toute son attitude était, même pas “border-line”, transgressive. Je me suis dit que c’était vraiment une fille qui avait peur de rien et qui jouait tout le temps avec le feu pour tester ça. Elle a dû sûrement beaucoup perdre dans sa vie, des choses, des gens

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Donc j’ai essayé de réfléchir à ça, à la psychologie du personnage. Ça m’aide, par exemple, de lui trouver une corporalité. Quand je trouve la corporalité je me dis “d’où elle vient ? Qu’est ce qu’elle essaie de faire ?”. En plus quand on est ado on est un peu des “wannabe”, donc tu essaies de te donner un genre, je me suis demandée qu’elle genre elle voulait se donner, qu’est ce qu’elle porte, est ce qu’elle mange beaucoup ? Il y a un exercice qui est super, ça s’appelle “le proccés”. Pendant cet exercice, que j’avais fait avec une amie, tu poses des questions à ton interlocuteur qui doit se glisser dans la peau d’un personnage, ici Rizzo. Donc elle m’a appelée Rizzo pendant toute l’interview en posant plein de questions, jusqu’à arriver à des questions de plus en plus intimes, et revenir à des questions banales, et en face il faut répondre à la première personne et toujours trouver un truc. Donc ça peut durer hyper longtemps, on a fait ça pendant une bonne partie de soirée. C’est troublant quand tu fais ce genre d’exercice, ça te pousse à atteindre un autre état et à être vraiment dans le détail de ton personnage.

Et puis quand le costume et la perruque arrivent tout change. C’est pour ça que j’adore avoir les cheveux courts. Quand on me met quelque chose sur la tête, qu’on me maquille, qu’on me met une paire de chaussures, je suis transformée. Avec une paire de talons ta démarche change complètement, tu portes des vêtements serrés, des jupes crayons qui mettent ta cambrure en valeur, des décolletés, tu es dans la provocation, tu trouves des tics de cheveux… Il y a plein de choses que je ne retrouverai jamais sauf si je me mets dans le costume.

Ton avenir

What’s next en 2018/2019 ?

E.N. Là je pars mercredi et je commence lundi les répétitions de Sweet Charity, qui est une comédie musicale de Bob Fosse, donc je suis super contente. C’est jusqu’au 23 septembre, après j’ai un petit moment de pause, puis du 5 novembre jusqu’à fin janvier, je suis dans Kiss Me Kate à Sheffield. Ce sont des gros théâtres nationaux. La Nottingham Playhouse où je vais jouer Sweet Charity c’est le premier musical depuis dix ans, en général c’est des grosses pièces de théâtre. Mais je suis hyper contente d’aller bosser là parce que ça va me faire progresser, renouer un peu avec l’anglais. Surtout de jouer en anglais, parce que j’avais fait Cats en croisière mais tu ne parles pas, tu chantes. Donc jouer dans une autre langue, c’est particulier. Ça va aussi me permettre de danser plus et d’être un peu derrière, en tant que rôle d’ensemble, et ça je pense que ça fait du bien de pouvoir donner la place à un premier rôle et de pas être en avant.

Et ensuite ? Emmanuelle N’Zuzi dans quelques années ?

E.N. Déjà je m’imagine à l’étranger, ou alors je serai revenue à Paris de l’étranger. Si on se dit que je suis dans un autre pays, je m’imagine jouer dans un autre pays. Avoir un rôle dans une comédie musicale, un peu enseigner et puis peut être penser à avoir une famille.


Interview réalisée le 23 juillet 2018 à Paris

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Romain Lambert

Romain Lambert

Membre de Musical Avenue depuis juin 2012, je suis passionné bien évidemment de comédies musicales mais aussi de ballets. Je passe la majorité de mes soirées entre l'Opéra Garnier, Bastille et le Théâtre du Châtelet. Je voue un véritable culte a Stephen Sondheim et j'essaye de chanter "Glitter and be Gay" sous la douche.
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