Critique : "Les Misérables" en concert au Palais des Congrès puis en tournée en France

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Nous en rêvions, ils l’ont fait ! Les Misérables, classique absolu de la comédie musicale créée en France en 1980 puis portée aux nues dans son adaptation anglaise de Cameron Mackintosh, est de retour.
Le temps d’un concert, nous avons eu le bonheur de re-découvrir le chef-d’oeuvre dans sa version originale, c’est-à-dire en français. Et quelle version ! D’une qualité exceptionnelle, le spectacle nous a enchanté.
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Le classique absolu de la comédie musicale dans sa version originale
Nous connaissons tout plus ou moins l’histoire tragique de l’héroïque Jean Valjean, de la malheureuse Fantine, de sa fille Cosette et de l’attachant gamin Gavroche. Le roman Les Misérables de Victor Hugo est en effet un incontournable de la littérature française, mais a su aussi s’imposer, depuis les années 80, comme un incontournable de la comédie musicale. Et après 26 années d’absence en France, c’est en concert que Les Misérables nous reviennent en version originale. En concert, c’est à dire en version épurée des dialogues (certes tous chantés dans la comédie musicale originale) et de la majeure partie de la mise en scène. Tout se passe devant les micros, mais en costume et de manière théâtralisée tout de même.
Concernant la trame historique de l’oeuvre, que les néophytes ou les spectateurs peu familiers de la comédie musicale se rassurent : au début de chaque acte, Victor Hugo lui-même (par la présence interposée du comédien Christian Décamps), viendra leur conter les péripéties à venir. Bien que restant un peu décousu, le récit de la comédie musicale est donc clair, et l’on peut profiter de la beauté du travail du compositeur Claude-Michel Schönberg et du parolier Alain Boublil. Les paroles, justement, voilà la grande valeur ajoutée du spectacle ! En effet, si l’on a l’habitude de redouter les traductions approximatives et peu heureuses de comédies musicales à succès, il faut ici se souvenir que le livret original de 1980 est bien en français. Et la poésie est toujours au rendez-vous dans les chansons extrêmement bien écrites du spectacle comme « J’avais rêvé » ou « Quand un jour est passé ».
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Une distribution exceptionnelle
La distribution des Misérables est à la hauteur des ambitions du spectacle : d’une très grande qualité. Xavier Maucounduit, chanteur d’opéra et d’opérettes, nous présente un Jean Valjean puissant et émouvant dont la voix fait vibrer les quelques 3 000 spectateurs du Palais des Congrès, mais qui sait se montrer d’une délicatesse absolue comme dans « Comme un homme », moment très fort du spectacle. Ita Graffin (Fantine) nous touche par sa sensibilité, Pierre-Michel Dudan (Javert) nous fait trembler, tandis que June Van der Esch (Cosette adulte) fait tinter les notes limpides et cristallines de son rôle avec une aisance déstabilisante. À souligner, la performance délectable de Ronan Debois et Christina Koubbi dans les rôles du détestables couple Thénardier. Le très bon potentiel comique de l’aubergiste ivrogne et de sa gouailleuse de femme est exploité à plein régime, malgré l’immobilisme relatif imposé par les micros et le format « concert ». Seul personnage légèrement en dessous du niveau général, Éponine, interprétée par Géraldine Jeannot, nous a livré une version un peu décevante de « Mon histoire ». Cette sous-performance, probablement due à la pression de la première, sera sans aucun doute retravaillée pour les représentation futures.
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La chef d’orchestre, Alexandra Cravero, mène d’une main de maître sa formation avec un charisme et une élégance unique, et nous met dans l’ambiance dès la puissante « Ouverture ». C’est d’ailleurs elle qui mène aussi la troupe lors des rappels, pour le plus grand plaisir des spectateurs, tous debout. Quant à l’orchestre symphonique, il s’agit de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, composé de jeunes musiciens recrutés spécialement pour Les Misérables depuis 2010. Si sa performance est impeccable, la formation gagnerait cependant en émotions et en force si on l’entendait mieux… Le Palais des Congrès n’a en effet pas la meilleure acoustique pour ce genre de formations plutôt classique, et quelques subtilités des mélodies de Claude-Michel Schönberg échappent malheureusement à nos oreilles avides. 
On ne pourrait parler de ce spectacle sans souligner la qualité absolument exceptionnelle de l’ensemble. Bien que les paroles des choeurs soient, de temps à autres, peu compréhensibles, les interprètes sont à la hauteur, tant par leurs justesse vocale que par la puissance de leur interprétations. Les harmonies sublimes de Schönberg sont parfaitement mises en avant par l’ensemble, comme dans le canon très émouvant de « Tourne, tourne ».
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Un spectacle à ne pas louper
L’effet visuel du spectacle, à la sobriété imposée par le format de concert, repose beaucoup sur des jeux de lumière très élaborés et esthétiques. Ceux-ci apportent de la contenance et de la force émotionnelle à la mise en scène, bien que l’on frise parfois le  « too-much »… voire la légère crise d’épilepsie. Mais leur valeur artistique est indéniable, particulièrement sur des numéros comme « Sous les étoiles » ou « À la volonté du peuple ».
En un mot, le spectacle Les Misérables en concert est une grande réussite et une expérience unique à ne surtout pas manquer !
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Affiche Les Misérables en concert
Les Misérables En Concert
Du 3 au 5 mars 2017 au Palais des Congrès, puis en tournée dans toute la France
D’après le Roman de Victor Hugo
Paroles : Alain Boublil, Jean-Claide Lucchetti Mourou, Kretzmer Herbert
Musique : Claude-Michel Schönberg
Avec : Xavier Mauconduit, Pierre Michel Dudan, Ita Graffin, June Van der Esch, Christina Koubbi, Ronan Debois, Jean-Christophe Born, Mickael Roupie, Anne-Fleur Jacquot, Maxine Toqué et Pierre Gommé
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