Rencontre : Théa Anceau, un talent de demain à l'affiche d'"Oliver Twist" à la Salle Gaveau

Temps de lecture approx. 15 min.

La première fois que notre chemin a croisé celui de Théa Anceau, c’était il y a un an à une soirée OpenMic « comédies musicales » organisée par l’AMT Live! à la Péniche Marcounet. Elle n’avait alors que 16 ans et étudiait au lycée en classe de première. Depuis, malgré son jeune âge, elle a rejoint la troupe d’Oliver Twist, le musical qui sera à l’affiche de la Salle Gaveau à partir du 23 septembre prochain. C’est avec un enthousiasme et une passion débordante qu’elle nous a reçue entre deux séances de répétitions, pour ce qui restera donc « sa toute première interview » !

Musical Avenue : Comment se passent les répétitions d’Oliver Twist ?
Théa Anceau : Bien ! La semaine dernière nous avons commencé les répétitions avec toute la troupe, mais je connaissais déjà ceux qui comme moi sont dans le chorus puisque nous avions répété le numéro d’ouverture pour le showcase du Musée Grévin. Ces deux dernières semaines ont donc été l’occasion de rencontrer tout le reste du casting… Et ça se passe très bien ! En général, on travaille sur les chansons et ensuite Ladislas (Chollat, le metteur en scène, ndlr) prend la suite. Il nous fait beaucoup travailler sur les personnages, avec des interviews, des « back-stories », ce genre de choses… On est seuls avec lui, il nous fait passer un par un, et on doit vraiment donner un nom à notre personnage, lui dire comment il en est arrivé là. Les questions qu’il nous pose nous permettent de mieux cerner le caractère de ces personnages et quand on arrive sur scène, on est déjà imprégné de leur histoire. Ça apporte un vrai plus. Donc oui, ça se passe très bien. Il y a une bonne ambiance. Franchement, c’est génial (rires) !
Une bonne ambiance de troupe symbolisée ici par les éclats de rire de Benoît Cauden, que Théa vouvoyait il y a encore très peu de temps

M.A. Qu’en est-il des répétitions de danse ?
T.A. La danse, oui, parlons-en (rires) ! On a d’abord eu une semaine basée sur le chant et le théâtre, et là on termine une semaine de danse. On a vu Avichai (Hacham, ndlr) qui est notre chorégraphe et qui vient d’Israël. Il ne parle pas un mot de français tandis que le metteur en scène ne parle que quelques mots d’anglais (rires), mais ce n’est pas très grave ! C’était très dur au début parce que c’est très intensif. Tout va très vite. Le premier jour, il nous a montré les premiers pas de la chorégraphie. On s’est tous regardé et on s’est dit « Oh là là, comment on va faire ? ». Nous n’avons aucun danseur professionnel à part Cathy (Catherine Arondel, ndlr) qui est notre « captain dancer » et qui a été rajoutée à la chorégraphie. Ils ont dû se dire : « ouf, heureusement qu’il y en a une qui danse bien ! » (rires). Ça a été dur parce qu’on avait des bleus partout, on avait mal. Avichai a été très exigeant mais maintenant on se rend compte que l’on fait la chorégraphie beaucoup plus facilement. Le résultat rend vraiment très bien et moi, personnellement, je n’ai pas vu ce genre de chorégraphies dans une production française à part peut-être de très grandes productions. Limite, on dirait un peu le niveau de Broadway avec des portées, ce genre de chose. Ça rend vraiment bien, on est content et on se dit qu’on ne s’est pas donné tout ce mal pour rien (rires).

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M.A. Il doit y avoir une sacrée solidarité au sein de la troupe pour pouvoir relever ce défi.
T.A. Oui, c’est clair ! On commençait l’échauffement avec des pompes et des abdos à 10h du matin. Si moi je fais ça à mon cours de sport, je m’arrête tout de suite. Mais là, c’est notre métier donc on ne peut pas se dire « oh non, c’est trop dur, je ne peux pas le faire » et s’arrêter. On se sent tous obligé de réussir !

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En pleine phase de concentration avec Nicolas Motet (Oliver Twist), sous la direction du metteur en scène Ladislas Chollet
M.A. Avant d’être sur Oliver Twist, est-ce que tu connaissais déjà des membres de la troupe ?
T.A. J’avais déjà travaillé avec Marina (Pangos, NDLR) dans des « Broadway au Carré » (soirée mensuelle de concert et Open-Mic de comédie musicale américaine) et Hervé qui a été l’un de mes professeurs au Studio International des arts de la scène. J’avais aussi déjà croisé Prisca (Demarez, ndlr), j’étais allée lui parler plusieurs fois. Sinon, je connaissais la plupart des autres artistes de vue parce que – truc marrant – j’avais été il y a quelques années assister à la lecture d’Oliver Twist. Je devais avoir 13 ans et je m’étais dit « waou, c’est trop bien ! J’espère vraiment qu’ils vont trouver un producteur ». J’étais donc allée voir les artistes à la fin pour les féliciter. D’ailleurs, j’avais envoyé un message à Benoît Cauden sur Facebook et je lui avais dit « vous êtes génial, c’est franchement fantastique ». Il n’y a pas longtemps, j’ai fêté mon anniversaire et comme il m’a envoyé un nouveau message, ça a affiché l’historique et là il m’a dit « dis donc, tu me vouvoyais à l’époque ? (rires) ». Maintenant que je suis dans le projet, ça fait vraiment drôle.

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M.A. Etant donné que c’est ta première participation à une production professionnelle, est-ce que tu as eu le sentiment de devoir faire tes preuves auprès de ces artistes que tu devais admirer avant ?

T.A.
 C’est ma première prod’ mais c’est aussi un peu le cas de Xavier (Ecary, ndlr), même s’il avait participé à plusieurs événements. J’ai été repérée au Studio International où j’étais en pré-formation. La directrice (Vanina Mareschal, ndlr) avait eu la gentillesse de me faire participer à un spectacle avec ses « vrais » élèves pendant lequel j’ai chanté une chanson seule. Shay et Christopher (les auteurs du spectacle, ndlr) étaient dans la salle et m’ont demandé mon adresse email. Trois mois plus tard, j’ai reçu un message du producteur sur Facebook qui me proposait  de passer l’audition. Donc oui, le fait qu’un producteur nous donne cette chance, alors que nous sommes encore mineurs, nous pousse à donner le meilleur de nous-même pour ne pas décevoir. On fait tout notre possible pour ne pas leur faire regretter ce choix. Pour l’instant, je ne suis pas grand chose, j’ai une réputation à bâtir (rires).

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M.A. Qu’est ce qui t’a poussée à faire tes premiers pas sur les scènes des OpenMic AMT et Broadway au Carré ?


T.A.
 Pendant très longtemps, je ne suis pas allée dans des open-mic, car dans ma tête c’était uniquement pour les professionnels. On m’avait même dit qu’il y avait des critiques dans la salle (rires). J’étais toute jeune et ça me faisait un peu peur d’aller chanter au milieu de ces gens qui font ça tout le temps et dont c’est le métier… J’ai pensé ça pendant très longtemps.
Au final, j’ai commencé par un premier Open-mic avec AMT sur la Péniche Marcounet et ça s’est super bien passé. Il y avait Patrick Niedo au fond de la salle qui me disait « j’ai hâte de te voir chanter »…Alors là, j’ai eu « les pétoches » (rires) ! Mais j’en garde un merveilleux souvenir, j’avais chanté « Out here on my own » de Fame

A l’époque, nous étions loin d’imaginer ce qu’était le fabuleux parcours de Théa !

T.A. Mais le lundi soir c’est un peu compliqué pour moi d’y aller, avec le lycée, vu que je ne vis pas à Paris. La Comédie-Nation est plus facilement accessible donc j’ai aussi voulu tester Broadway au Carré qui était d’abord au Carré Parisien. Le lieu était beaucoup plus petit et convivial donc j’avais trouvé ça moins stressant qu’avec l’AMT…

Avec les auteurs américains Rosser et Sohne en octobre 2015

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Quoique maintenant, Broadway au Carré a pris de l’ampleur à la Comédie Nation. Lisandro Nesis m’a entendue chanter plusieurs fois et a attiré l’attention des compositeurs Rosser et Sohne qui m’ont choisie pour interpréter la chanson « Brand New Chapter » lors d’un concert qui leur était dédié. Ils cherchaient une jeune fille pour la chanter et m’ont sélectionnée sur vidéo.

 Avec toujours un choix judicieux de chansons en soirée Open-Mic, interprétées en anglais s’il vous plaît !
M.A. Tu es en pleine année du bac. Comment fais-tu pour gérer tes études et les répétitions d’Oliver Twist ?

T.A.
 Je ne suis pas dans un lycée à horaires aménagés donc je me débrouille (rires) ! C’est un choix de vie. Certains professeurs au lycée ont encore du mal à comprendre, ils me disent « oh, c’est pour une kermesse de fin d’année »… Non, non pas vraiment (rires) ! 

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M.A. Même aujourd’hui avec un spectacle de l’ampleur d’Oliver Twist ?

T.A.
 Oui, même aujourd’hui. 

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M.A. As-tu malgré tout suivi une formation en parallèle de tes études ?

T.A.
 La pré-formation au Studio International de Vanina Mareschal est une formation qui a lieu pour les jeunes qui veulent en faire leur métier. C’est une formation pour les adolescents, avant même de faire une formation à l’année. Ça se passe le samedi après-midi avec deux heures de chant, deux heures de danse et deux heures de théâtre pour un spectacle au bout. J’ai suivi ce cursus pendant deux ans. Pendant très longtemps, je n’ai pas su ce que j’allais faire après mon bac. Je passais des auditions à côté mais j’étais très jeune donc c’était compliqué…je prends aussi des cours particuliers avec Edouard Thiebaut (Corny Collins dans Hairspray, NDLR), qui est un excellent professeur et un artiste talentueux. Je ne me suis jamais focalisée sur une école ou quoi que ce soit. Je suis toujours restée « open » en me disant qu’il y aurait peut être un spectacle qui me tomberait dessus… Ce qui est arrivé (rires) ! Parce que mine de rien, les écoles de comédie musicale ça coûte très cher, donc au final Oliver Twist est arrivé au bon moment.
Je me voyais passer une licence d’anglais pour avoir un parachute, et c’est ce que je vais faire par correspondance en plus d’Oliver Twist pendant les jours où je ne travaillerai pas. Faire une école de comédie musicale prend encore plus de temps que faire un spectacle…je voulais vraiment avoir une porte de sortie parce qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.

Le 4 juin 2015, lors d’une soirée Broadway au Carré au Carré Parisien avec à ses côtés Lauren Berkman, visiblement impressionnée !
M.A. Que peux-tu nous dire aujourd’hui sur Oliver Twist et en particulier sur ton personnage ?
T.A. Je suis dans le « chorus » et dans le rôle d’un des enfants. Mais ce n’est pas un chorus comme dans les autres spectacles, avec des gens qui font juste « ouhou » derrière. Ce qui veut dire que même dans les tableaux de groupe, même quand on fait un personnage qui n’est là que durant une chanson, Ladislas va nous donner des indices, nous dire qui on est, nous donner plein d’informations pour nous nourrir. Au final pendant tout le spectacle on fait les enfants, mais chacun a sa propre personnalité. On est tous des individus très différents. Le personnage le plus récurrent que je joue s’appelle Chloé, c’est une voleuse du clan de Feagen. Elle est plutôt sympathique et elle est très attachée à Oliver.
M.A. S’agit-il d’un spectacle pour enfants ou plus grand public ?

T.A.
 Plutôt grand public. Chacun aura sa propre interprétation du spectacle mais, comme le roman, il ne faut pas oublier que ça parle aussi de la misère. Du coup, quand on travaille les chants, on nous dit de ne surtout pas ajouter de fioritures. On est avant tout des gamins des rues, sans éducation…donc on ne fait pas les liaisons dans les paroles, on parle mal et on ne cherche pas à faire du joli ! (rires) !

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M.A. Le spectacle d’Oliver Twist est-il scindé en deux actes ?

T.A.
 Oui, comme pour les spectacles anglophones ! Après l’entracte, à la reprise du spectacle, un instrumental reprend les airs phares du premier acte. J’ai vraiment de la chance parce que quand je vois la plupart des étudiants en comédie musicale qui sortent de leur école la vingtaine passée et font leur premier spectacle encore plus tard…ce n’est pas choquant, mais c’est notre modèle aujourd’hui et c’était clair pour moi que je voulais faire autrement.

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M.A. Tu savais donc ce que tu voulais faire de ta vie depuis longtemps ?

T.A.
 Je veux devenir chanteuse depuis que je suis toute petite. Je chantais, je chantais… Mais comme les cours de chant étaient un peu coûteux, mes grands-parents, chez qui je vis, ont préféré me faire faire du théâtre et de la danse très tôt, à partir de 4 ans. J’ai fait des tas de danse : du flamenco, des claquettes, du classique, du modern jazz…et puis en CM2 il y a eu une chorale dans mon école. La prof m’a dit que j’avais une voix et ça a un peu été une révélation pour moi. A partir de là, quand j’étais en 4ème, un cours de comédie musicale a ouvert à côté de chez moi. Mes grands-parents se sont dit : « voilà, tu as fait des cours de danse, de théâtre et tu aimes chanter…donc comme ça tu apprendras à chanter là-bas « . On a monté Les Misérables, c’était un spectacle régional. J’ai eu le rôle d’Eponine à 12 ans, j’étais la plus petite de toute la production (rires). 

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Jusqu’à cet âge-là, on m’avait tellement dit « Chanteuse, ce n’est pas un métier ! » que d’entendre tant de gens soudainement me dire « tu ne penses pas en faire ton métier ? », m’a fait réfléchir. Si eux le pensaient, c’est que c’était possible. A partir de là, tout est allé très vite. Dans mon conservatoire à Brie, il y avait Adam Benghiat qui était dans un groupe qui faisait des reprises de comédies musicales avec Sophie Faguin, Kaïna Blada… Il est sorti du Conservatoire quand moi j’y suis entrée. Il me parlait de son école, le Studio International, et me disait « Si tu veux, tu peux aller faire un stage là-bas ». J’ai d’abord fait un stage de vacances, puis on m’a fait faire un deuxième stage avec…Hervé Lewandowski, qui est aussi dans Oliver Twist (rires). J’avais aussi rencontré très rapidement Shay Alon. C’est là où la Directrice du Studio m’a parlé de ce nouveau cours qui allait ouvrir l’année d’après, la pré-formation, qui m’a ensuite ouvert beaucoup de portes.

Le 8 octobre 2015, à Broadway au Carré sous le regard d’Adam Benghiat 
M.A. La comédie musicale a fini par devenir ta vraie passion ?

T.A.
 Totalement. Avant, je me disais que je voulais être chanteuse mais aujourd’hui si on me disait « Théa, est-ce que tu veux sortir un album ? », honnêtement j’y réfléchirais à deux fois… Disons que ce n’est plus du tout mon objectif premier. Mon but, c’est vraiment d’incarner un personnage et de pouvoir le jouer. Je trouve que la comédie musicale, c’est génial, parce que j’adore chanter mais ici c’est une continuité au langage, on chante quand on ne peut plus s’exprimer avec des mots…si vous écoutez un titre à la radio, c’est un thème récurrent, ça tourne en rond…alors qu’une chanson de comédie musicale, vous avez votre personnage et puis vous l’amenez d’une certaine situation à une autre. Je pense qu’à la limite ça m’intéresserait presque plus d’être seulement comédienne que seulement chanteuse. Mais après, la comédie musicale ça regroupe vraiment tout donc pourquoi choisir (rires) ?

M.A. Quelle est ta comédie musicale « coup de coeur » du moment ?

T.A.
 J’ai un peu mes phases d’écoute jusqu’à en être saturée. Mais en ce moment je suis dans ma période Next to Normal.

M.A. Après Oliver Twist, quel est le type de projets que tu aimerais faire ?
T.A. Je suis ouverte à tout (rires). Mais j’aimerais beaucoup avoir l’occasion d’être sur scène au théâtre Mogador. Je pense qu’on rêve tous de Broadway mais il faut se fixer des étapes, avec des objectifs, des échelons. À bon entendeur, moi j’aimerais bien travailler à Mogador (rires) ! Mais déjà, commencer à la salle Gaveau, en plus où ce sera la première comédie musicale, c’est déjà un bon début (rires) ! Après, pourquoi pas travailler sur des créations ou retravailler avec Shay parce que j’adore ce qu’il fait, ses mélodies… Il y a aussi des rôles que je rêve de faire. Celui d’Eponine dans une vraie production des Misérables ou alors le rôle de Fanny dans Funny Girl. Mais bon, j’ai toute la vie devant moi (rires) !
[fnac_links show_name= »Oliver Twist le musical »]
Interview réalisée le 11/03/16 par Stéphany Kong et Romain Lambert
Crédit photos : Julien Vachon (répétitions Oliver Twist) et Stéphany Kong (soirées OpenMic) pour Musical Avenue

Oliver Twist, le musical, de Christopher Delarue et Shay Alon
D’après le roman de Charles Dickens
A partir du 23 septembre 2015 à la Salle Gaveau
45 rue de la Boétie
75008 Paris
Réservations dans les points de vente habituels  
Livret et musique : Shay Alon et Christopher Delarue ; mise en scène : Ladislas Chollat
Assistant à la mise en scène : Eric Supply ; Chorégraphies : Avichai Hacham ; Scénographe Emmanuelle Roy ; Créateur lumières : Alban Sauvé ; Créateur costumes : Jean-Daniel Vuillermoz ; Créateur vidéos : Nathalie Cabrol
Avec : Nicolas Motet, Prisca Demarez, Benoît Cauden, David Alexis, Arnaud Leonard, Jeff Broussoux, Catherine Arondel, Gilles Vajou, Hervé Lewandowski, Marina Pangos, Sébastien Valter, Christopher Delarue, Jennifer Barre, Juliette Behar, Théa Anceau et Xavier Ecary

 

Stephany Kong

Stephany Kong

Parisienne de naissance et de cœur (ici c'est Paris !), fan de Disneyland et de cinéma américain, j'ai grandi au Japon et à Singapour puis découvert la comédie musicale au cours de mes études en Angleterre avec "Wicked". Devenue une fervente supportrice du genre, j'ai rejoint MusicalAvenue à mon retour en France, en parallèle de mon activité professionnelle de chef de projet chez EDF.
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