Il régnait comme un air de fête, ce dimanche 12 octobre, sur les Champs-Élysées. L’émission culte de France Musique, 42e Rue, quittait exceptionnellement son fief du Carreau du Temple pour s’installer, le temps d’un enregistrement en public, dans la mythique salle du Lido de Paris. Au programme : une heure de musique, d’émotion et de complicité autour du spectacle musical Les Demoiselles de Rochefort, actuellement à l’affiche.
Un dimanche musical au cœur du Lido
Les passionnés le savent : assister à un enregistrement de 42e Rue, c’est déjà un petit privilège. Mais cette fois, la magie opérait à un autre niveau. Pour la deuxième fois seulement, le théâtre du Lido accueillait les spectateurs, et il valait mieux avoir réservé son billet en avance car impossible d’accéder à la salle en dernière minute, le théâtre étant complet. Placement libre oblige, les spectateurs s’installent, impatients de découvrir ce moment unique. Sur les écrans, le logo de l’émission s’invite dans le décor, tandis que Laurent Valière, aux commandes de l’émission comme toujours, fait son entrée, accueillant un public conquis d’avance.
L’émission promet un véritable cadeau musical : un concert exclusif pour redécouvrir Les Demoiselles de Rochefort dans un format live, entre chansons et confidences. L’orchestre, au grand complet, installe une atmosphère de cabaret chic. Les artistes, sans leurs costumes mais vêtus des t-shirts de la troupe, prennent place sur scène, prêts à faire vibrer les spectateurs au rythme des mélodies de Michel Legrand.
Entre confidences, voix sublimes et clins d’œil complices
Pendant une heure, les spectateurs/auditeurs profitent de l’alternance entre numéros musicaux et interviews pour une immersion totale dans l’univers du spectacle. Jean-Luc Choplin partage ses souvenirs et ses échanges avec Michel Legrand, évoquant les défis de l’adaptation d’un film mythique au théâtre. Le directeur musical Patrice Peyriéras raconte quant à lui la minutie du travail de réorchestration, respectueux de la partition d’origine qu’il a dû recomposer.
Et puis, il y a la magie des chansons en direct : David Marino livre une version d’une grande intensité de « La Chanson de Maxence » ; Marine Chagnon et Juliette Tacchino interprètent pour leur part l’incontournable « Les sœurs jumelles » dans un duo à la complicité rayonnante, avant qu’on ne les retrouve un peu plus tard au micro pour évoquer leurs parcours professionnels et leur arrivée sur le spectacle.




Le plaisir sonore s’accompagne d’un plaisir visuel décuplé : chorégraphies élégantes, rires complices et moments iconiques de claquettes par l’ensemble de la troupe viennent en effet émerveiller le public. Une heure de pur bonheur, donc, captée dans ce lieu chargé d’histoire. Plusieurs personnes à la sortie ont d’ailleurs affirmé leur intention de revenir voir la comédie musicale dans son intégralité.
Retrouvez dès maintenant l’émission sur les plateformes et le site de Radio France, et prolongez la découverte avec la série spéciale de podcast que Laurent Valière consacre aux Demoiselles de Rochefort.
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Crédit photos : Musical Avenue